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mardi 14 mars 2017

L'AFRIQUE ET SES DIRIGEANTS EN SURSIS, GRÂCE À LA JURISPRUDENCE FILLON...

Puisqu'on ne peut être meilleur ou mauvais, que par rapport à quelqu'un d'autre, les dirigeants africains d'hier ou d'aujourd'hui seraient donc mauvais par rapport à qui ? Noir en Europe, dès que vous entrez dans un supermarché pour faire vos courses, le vigile - comme si c'était une prescription médicale -, noir lui aussi, redoublera d'intelligence, pour vous suivre de rayons en rayons, comme si vous veniez dévaliser le magasin. Il a intégré le raisonnement raciste et négrophobe du colon, qui fait du noir qu'il rencontre, un potentiel voleur près à sévir. En effet, puisque tous les risques que ce vigile avait pris pour venir en Europe ne l'avaient finalement destiné qu'à faire un travail qui ne le valorise pas assez à son goût, ni ne tient compte de son sacrifice, son subconscient le condamne donc à croire que tous les autres noirs connaissent son échec ou pire, sont des voleurs à l'étalage. 

Les noirs n'ont finalement jamais été conditionnés que pour s'autodétruire. Ils ne trouvent leurs salaires ou réjouissance, que dans le rabaissement permanent de leurs frères de couleurs. C’est à croire qu’ils n'ont finalement été à l'école, gardiens de nuit ou éboueurs, que pour espérer être au-dessus d'autres nègres comme eux. Leur objectif aura donc toujours été de singer le blanc, leur Maitre, cet horizon infranchissable, jusqu'à ce que Sarkozy, Fillon, Guéant, Chirac et consorts, des malandrins invétérés, ne révèlent à leurs yeux crédules, leurs penchants pour la kleptomanie, le vol du bien public, le clientélisme ou la corruption, l'apanage finalement de toutes les élites occidentales bien-pensées. Alors, pour insulter le Cameroun et ses dirigeants - et ça, c’est pour illustrer mon propos -, certains camerounais empruntés, chantres de l'alternance idiote et sectaire, qui célébraient l'excellence occidentale pourtant notoirement corrompue, prendront exemple sur qui maintenant ? Ils sont cernés. Ils devront trouver un autre modèle ou simplement créer le leur. Ou bien ?  

Au rayon des valeurs, on s'y perd encore davantage. Manuel Valls, avant dernier premier ministre du quinquennat Hollande qui s'achève, prétendument de gauche, donc socialiste, s'apprêterait à apporter - comme d'autres socialo-fascistes - son soutien à l'imposture Emmanuel Macron, qui lui revendique son centrisme, ni de gauche, ni de droite, comme tout bon fildefériste qui se respecte, alors qu'une primaire socialiste avait été justement organisée, pour désigner le candidat de gauche aux prochaines élections présidentielles, que tous les socialistes s'étaient d'ailleurs engagés à soutenir. Être de droite ou de gauche ne veut plus absolument rien dire de nos jours. Aux rayons des convictions, l'offre se limite aux gamelles et aux strapontins, que se partage une élite mafieuse, qui continue d'affamer un peuple, qui ne veut lui retirer son pouvoir, que s'il peut le confier à un Dieu illusoire, qui avait d'ailleurs choisi le dimanche, jour consacré aux élections, pour se reposer... 

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