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dimanche 14 mai 2017

MACRON EMMANUEL PRÉSIDENT, POURQUOI JE M'EN FOUS

Penser qu'en démocratie, s'opposer à un candidat, à son projet, c'est de l'aigreur ou encore de la jalousie, consacre cette police de la pensée que nous combattons pourtant tous farouchement, ce qui est le fondement même de ce qui tient lieu de nos engagements sur des questions relatives à la politique d'une manière générale et de notre conception d'une société démocratique en particulier. On peut avoir bien lu le programme d'Emmanuel Macron, sans être d'accord avec lui, que ce sera ça heureusement, l'esprit même du débat contradictoire, nécessaire à l'érection d'une société juste, égalitaire, que nous appelons de nos vœux.

Les discours et les actes à caractères racistes, négrophobes, ont émaillé les parcours des politiques de droite et de gauche française prétendument républicaine depuis des décennies, qu'il est un peu curieux et même bête, de ne condamner que les discours aujourd'hui, qui ne prospèrent pas (Front National) - pour n'avoir jamais eu de pouvoir politique jusque là -, que des actes systémiques et institutionnels d'exclusion du nègre, par les amis d'Emmanuel Macron. Ma curiosité s'arrête là...

Penser - aussi - qu'une opposition en politique n'est motivée que par l'aigreur, relève de cette rigidité et de cette inflexibilité intellectuelle propre aux tyrans des républiques bananières, que ne supporte pas l’espace démocratique, lieu par excellence de l’expression des avis pluriels et contradictoires ou alors, ce serait des manifestations résiduelles de la tyrannie dans certains esprits ayant vécu sous des dictatures. Le combat contre la pensée unique, contre le terrorisme intellectuel, ces fléaux qui ont porté Emmanuel Macron au pouvoir, ne sera pas vain. Même si un règne durait 34 ans, voire plus, comme celui de Paul Biya au Cameroun ou alors un quinquennat, comme celui de Macron en France, il arrive un moment fatalement (demandez à François Hollande), que c'est la fin, heureusement, pour le bien de la démocratie…

Je célèbre les peuples, d'où l'horreur que j'ai pour la monarchie présidentielle française faussement démocratique, qui confisque les pouvoirs du peuple souverain, pour les donner à un individu-roi. Je milite donc pour que les peuples soient libres et qu'ils cessent d’être les otages des intérêts mafieux d'une élite qui a imposé la candidature de Macron Emmanuel et fait de lui le président élu de la France, même si le peuple qui a été dans les bureaux de vote pour élire son chef en pense le contraire... Combattons l'éternité des hommes politiques au pouvoir en Afrique et dans le monde, quand ça va contre les intérêts du peuple, mieux, dénonçons la perpétuation d'un système inique, criminel, qui réduit nos peuples à l'esclavage partout dans le monde et dont Macron Emmanuel est l'un des fidèles relais.

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